Programme de Shibari en juillet – PACA
Voici les dates de cours de shibari pour le mois de juillet 2018. Ces cours de shibari ont lieu à mon domicile, en région d’Aix-Marseille.
Pour qui ?
Ouverts à 4 binômes et sur réservation, c’est un cours de niveau débutant à l’attention de ceux qui souhaitent progresser dans leur pratique du Kinbaku. Le format semi privé permet de garantir un cadre d’apprentissage et de pratique optimal pour chacun.
Objectifs
– gagner en fluidité (figures, manipulation des cordes, de l’attaché.e)
– travailler la triade: technique, esthétique, communication sur les figures de base du Kinbaku
– pour les niveaux plus avancés, appréhender la pose d’une ligne de suspension et le verrouillage de cette dernière
Thèmes & dates
04/7: Futomomo + ligne de suspension
11/7: TK Naka + 3e corde + ligne de suspension
18/7: Stappado
25/7 : Harnais de hanches + ligne de suspension
Des contenus transversaux seront abordés, ce cours étant aussi un temps d’échange et de discussion autour de la pratique.
Tarifs
40€/ binôme
!! Attention, nombre de places limités à 4 couples !!
Réserver votre place
Matériel à prendre
– tenue souple pour chacun
– set de 4 à 6 cordes en jute de 8m de long
– carnet de notes + appareil photo
Info pratiques
Possibilité de se changer sur place / Thé et café offerts / Cuisine équipée
Nouvelles Tentations tenté par le documentaire Planète Kinbaku
Paru sur Nouvelles Tentations, l’article sur Planète Kinbaku, un documentaire subversif sur la pratique du shibari de Marseille à Londres en passant par Tokyo
Au pays du kinbaku
Planète Kinbaku, un film imaginé et réalisé par NATHANAEL FRILOUX
Excellente idée de montrer les différentes facettes de l’art japonais d’attacher (shibari), surtout que ce film nous fait voyager, de Paris à Paris en passant par l’Espagne, Londres, Marseille et, évidemment, le Japon.
Un historique du kinbaku (nous avons dans nos colonnes fait de même ! ) nous amène aux multiples manières d’envisager ce maniement des cordes : sexuel, certes, mais aussi artistique et parfois uniquement artistique– une danseuse nous offre un joli spectacle de danse attachée- ou même spirituel, lorsque le kinbaku se marie avec le yoga.
Planète Kinbaku : retraite initiatique en Andalousie avec Maya Homerton
Planète Kinbaku : la pratique du kinbaku dans un bar à Tokyo
Planète Kinbaku : Londres à l’Anatomie Studio d’Anna Bones et Fred Hatt. Exhibition de Fred Hatt et Anna Noctuelle, créatrice de bijoux inspirés du bondage.
Planète Kinbaku : Paris Opéra Garnier Mars 2017, Study on Falling de Marika Leila Roux / Gorgone.
Le film, excellemment tourné, aux images superbes, évite le « piège » du bdsm pur et dur, bien qu’il l’évoque et montre quelques scènes où la douleur – cire, pinces, fouets- épice les sensations pour ceux ou celles qui le demandent.
Très beaux entretiens avec les tenant(es) de cette pratique. Des hommes comme des femmes attachent, et attachent des hommes comme des femmes – après, bien sûr, l’indispensable apprentissage.
Planète Kinbaku : Akira Naka, nawashi (artiste des cordes) réputé.
Planète Kinbaku : pas de kinbaku sans cordes de qualité. Visite de la boutique atelier Ogawa, fabricants dans le respect de la tradition depuis 1910.
Nous remarquons qu’il n’y a pas que le lien au sens propre du terme qui est ici partagé entre la personne attacheuse et la personne attachée, mais aussi un lien au figuré, mental, cérébral et souvent tendre, quand il n’est pas carrément amoureux.
Calamity Steph Doe et Alex Dirty von P
Beau voyage donc, et le seul reproche qu’on pourrait faire à ce film d’une heure serait de ne pas assez parler de la sécurité, sans laquelle il y a des accidents qui peuvent être graves. Mais, hormis cela, Planète Kinbaku se regarde avec grand intérêt, grand plaisir et, pourquoi pas, une certaine excitation…
Planète Kinbaku, un documentaire réalisé par Nathanaël Friloux,
écrit avec Pascal Grisoni & Naiche Caudron
et co-produit par Guindala Production et Spicee
Planète Kinbaku est visible sur SPICEE.com , sorte de Netflix du documentaire.
Les lecteurs de Nouvelles Tentations bénéficient d’un accès au documentaire + 3 mois d’abonnement au tarif préférentiel de 1 € avec le code : CORDES
Planète Kinbaku, documentaire
Planète Kinbaku, documentaire
Charlie parle du documentaire Planète Kinbaku dans lequel vous pouvez me retrouver, à la découverte du shibari, de Marseille à Tokyo en passant par Malaga.
Bref, j’ai dit que je n’écrirais pas un article chiant. Mais PLANETE KINBAKU est un documentaire hyper complet je trouve. Qui ouvre sur plein de manières d’aborder le shibari, et qui sort l’art des cordes du seul cadre du BDSM dans lequel on pourrait l’imaginer.
Moi je me suis régalée, j’ai pas vu le temps passer, j’en ai pris plein les yeux, ça m’a donné envie, ça m’a posé question aussi, sur où j’avais envie d’expérimenter, sur où étaient mes résistances, mes peurs. Bref, je vous le recommande vraiment, pour découvrir cet univers si vous ne le connaissez pas ou peu (ce qui est mon cas), ou juste pour le plaisir de voir un film intelligent et vivant !
Source de l’article originalOn entend de plus en plus parler de shibari ou de kinbaku. Le film documentaire PLANETE KINBAKU s’attache à faire un tour d’horizon des (très) différentes manières de pratiquer cet art. Au départ, cette pratique de bondage venue du Japon était très marginale, réservée à une frange de connaisseurs. Mais l’art des cordes, le kinbaku, se démocratise. Il explose et envahit toute la pop culture actuelle. Nathanaël Friloux, le réalisateur de Planète Kinbaku, a voulu en savoir plus sur cet art ancestral qui inspire une multitude de domaine de notre vie comme la mode, la lingerie, les stars qui se font encorder (Lady Gaga par exemple), des expos d’art. Oserais je dire que 2019 sera kinbaku ou ne sera pas ?
Planète Kinbaku, documentaire exclusif sur l’art des cordes !
PLANETE KINBAKU, c’est donc un documentaire de 1h12 sur l’art des cordes, réalisé par Pascal Grisoni et Nathanaël Friloux. Un road movie qui nous emmène aux quatre coins de l’Europe, du monde même, pour mieux saisir l’esprit du kinbaku, de ses origines à aujourd’hui. On suit donc le réalisateur dans son voyage dans l’univers du kinbaku. Mais comme Nathanaël Friloux est néophyte, il a demandé à Calamity Steph de l’accompagner tout au long de son périple. Calamity Steph pratique les cordes intensément depuis 2 ans maintenant. Elle en est tombée complètement amoureuse, d’ailleurs je vais bientôt la rencontrer, promis je vous raconterai tout ! Bref, on part donc en voyage dans l’univers kinbaku avec Steph et Nathanaël… Un univers immense et bien plus variée que ce que nos préjugés peuvent imaginer… Alors là soit je vous raconte tout en détail, mais ça va être hyper chiant, je le sais j’ai fait un premier jet d’article qui m’a ennuyée moi même ! Soit … ben j’essaye de vous faire passer l’essentiel de ce que j’ai ressenti. J’opte pour la seconde option. En fait ce documentaire est super riche. On rencontre plein d’attacheurs/ attacheuses, plein de modèles … Chacun livre son approche, ses émotions et sa vision autour de cette pratique. PLANETE KINBAKU documentaire nous propose un voyage autour du monde pour explorer les grands courants et des personnages assez extraordinaires. On voyage en Espagne, au Japon, à Londres, en France .. Et on voit plein de gens se faire attacher, c’est d’ailleurs magnifique ! Bon essayer de résumer ce film avec des mots me semble juste infaisable donc je tente la synthèse sensorielle !Un voyage sensoriel
Alors déjà, en 1h et des patates, on en prend plein la vue ! Vraiment ! Et on découvre aussi plein de manières d’aborder l’art du kinbaku qui peuvent être extrêmement différentes… Des retraites kinbaku-yoga-bouffe-vegane aux SM bars de Tokyo, comment vous dire qu’il y a un monde ! Dans tous les cas dépaysement garanti ! D’ailleurs, la partie sur les SM bars de tokyo est excellente ! Je vous la conseille !! Des bars où on boit un coup et ou on s’attache au milieu de gens en transe, c’est juste hallucinant ! Bref, ce qui ressort surtout de ce film, c’est que quelle que soit la manière d’aborder le kinbaku, c’est un voyage sensoriel et émotionnel. Qu’il soit axé sur l’érotisme ou sur le côté esthétique ou artistique, se faire encorder n’est jamais anodin. Alors attention, ce qui ressort du film c’est vraiment une sensation bienveillante et basée sur la confiance. Mais le kinbaku, c’est avant tout une connexion particulière entre le modèle et son attacheur. Une relation basée sur la confiance, sur l’abandon et sur une forme d’amour. Donc, même si, ce qui risque d’arriver, après avoir vu ce film vous avez hyper envie de vous faire encorder, ne le faites pas n’importe comment et avec n’importe qui ! Faites le dans un cadre, une école, un workshop, et parlez avec votre attacheur de vos envies, de vos limites aussi.Une connexion avec soi
Mais ce qui ressort à chaque fois, c’est le voyage que les cordes font faire. Pour beaucoup de modèles, c’est une reconnexion avec soi. Paradoxalement, alors qu’on se retrouve en situation de contrainte, exposé.e, se faire encorder amène pour beaucoup de gens une confiance en soi et un équilibre. De ma petite expérience avec les cordes, (voir l’article de Renaud et mon retour d’expérience) je ne peux qu’abonder dans ce sens ! C’est une expérience profonde, qui peut même devenir mystique ! Certains pratiquent pour le côté développement personnel, d’autres pour les sensations érotiques, d’autres pour le dépassement. D’ailleurs, tout au long du film, on voit bien que bien souvent, plusieurs raisons se mêlent. Mais c’est un voyage puissant et intense et clairement pas anodin.Un documentaire complet, vivant, à voir !
Planète Kinbaku, documentaire : On le voit où ?
Alors Planète Kinbaku est coproduit par Guindala Productions et Spicee. Spicee, c’est un média digital et video lancé par des professionnels du journalisme et de la télévision. Ils ont crée une plateforme en ligne dédiée aux documentaires. C’est sans pub, c’est indépendant, et on peut soit visionner un film à l’unité, soit s’abonner pour avoir accès à tous les doucmentaires. Et y en a un paquet ! Mais, petit cadeau, il y a une super promo pour la sortie de Planète Kinbaku. Avec le code promo ” cordes”, vous avez l’accès au film Planète Kinbaku + 3 mois d’abonnement à Spicee pour seulement 1€ !! Si ça c’est pas la classe ! Allez, je vous laisse avec la deuxième bande annonce, et franchement, c’est un film que je vous recommande chaudement !Planète Kinbaku vu par Paris Derrière – documentaire international sur le Shibari, de Marseille à Tokyo
Paris Derrière a rencontré Nathanaël Friloux, le réalisateur du documentaire auquel j’ai participé en 2017, Planète Kinbaku.
Source de l’article originalDésormais, du côté des stars Lady Gaga, Dita von Teese ou encore Quentin Tarantino pour ne citer qu’eux, il est de bon ton de s’exhiber joyeusement «encordé » ! Le kinbaku ou shibari sort du ghetto bdsm et fait l’objet d’un documentaire bien ficelé Planète Kinbaku diffusé sur le site Spicee.com. Cette pratique inventée par les samouraïs, consiste à lier l’autre grâce à des cordes de chanvre et des noeuds savants. En occident, elle se veut aujourd’hui une nouvelle technique de développement personnel, encore une ! La pratique garde tout de même une connotation très érotique. Interview du réalisateur Nathanaël Friloux.
C’est le 1er documentaire sur l’art d’attacher les corps à la japonaise, probablement le film qui fera connaître cette pratique ancestrale auprès du grand public, une enquête incarnée, piquante et poétique qui nous fait voyager des plages d’Andalousie à Tokyo en passant par Londres et Paris. Il est coproduit et diffusé par Spicee.com, site de documentaires en VOD, c’est un peu le Netflix du grand reportage. Le réalisateur et coproducteur de Planète Kinbaku Nathanaël Friloux a bossé dessus pendant trois ans, s’immergeant dans ce milieu pas si fermé. Je m’occupe de la communication de ce documentaire, j’en suis l’attachée de presse quoi. Mais je ne suis pas bâillonnée pour autant en tant que journaliste, ça ne m’empêche pas d’enfiler ma combinaison de diablote pour interviewer Nathanaël. Même s’il a donné de son corps en se faisant attacher pour son film, quand je le retrouve, il a préféré ranger les cordes. Plus pratique pour parler quand même… Paris Derrière : Soyons précis, le terme exact c’est kinbaku ou shibari ? Nathanaël Friloux : Shibari, c’est l’idée de faire de nœuds avec des cordes sur des objets mais l’art d’attacher des personne, le terme précis c’est kinbaku. Pourquoi t’être intéressé à cette pratique qui a l’air barbare ? Ça vient d’un contraste. Sur le tournage de Sexe, douleur et rock and roll, documentaire que j’avais produit pour ARTE, je me suis retrouvé dans une grand-messe fetish : des gens se faisaient fouetter, d’autres accrocher, asperger de cire de bougie, c’était un peu effrayant. Et au milieu de tout ça, il y avait une nana en kimono, le visage peint en blanc qui se faisait attacher, ça paraissait super doux, apaisant. Ça semblait une caresse dans ce monde de brutes. Et ça attirait beaucoup de spectateurs. Contrairement aux autres pratiques, elle était identifiable avec un fond culturel. Pourtant à l’origine le kinbaku, ce n’est pas pour rigoler, ça n’a rien d’érotique. Il y a 600 ans sous l’époque Edo, le kinbaku était un outil de capture et de torture utilisé par les samouraïs. Chaque région avait ses nœuds qui permettaient de renseigner sur qui avait capturé, pourquoi le prisonnier avait été capturé et les circonstances. C’était une identification. Ça a perduré jusqu’au XXème siècle puis dans les années 1920, l’artiste Sieu ito s’est mis à faire des estampes et des photos avec sa femme comme modèle en s’inspirant de scènes guerrières. Ces images étaient vendues sous le manteau, c’est devenu érotique et récréatif à ce moment-là. Ça a l’air dangereux comme pratique. Y a t-il des accidents ? Il a des principes de bases anatomiques à connaître. Le plus gros risque concerne le nerf radial qui peut se bloquer, comprimé par la corde. On peut se retrouver avec le bras bloqué et ça peut durer parfois quelques semaines. Ça ne fait pas mal mais c’est très impressionnant. Comme toutes les pratiques extrêmes, il faut s’échauffer, ne pas forcer sur la colonne vertébrale et bien étudier les points d’appui des cordes ou du harnais. Pour s’informer, il ne faut pas hésiter à contacter l’École des Cordes. La pop culture s’en imprègne beaucoup dernièrement. Se faire saucissonner, c’est ultra tendance ! Oui, tu peux voir Shakira porter un harnais qui évoque les cordes dans son clip Chantaje mais aussi Sara Forestier dans le clip de Christophe Dangereuse. Dans le film Iris avec Romain Duris, toute la scène du kidnapping, c’est du kinbaku. Lady Gaga pour le magazine Vogue ainsi que Dita Von Teese, ont fait une série de photos avec le célèbre photographe Haraki. Idem pour Quentin Tarantino immortalisé par les clichés de David Lachapelle. Et puis sur Netflix, un épisode de Dardevilles’appelle Kinbaku. Il faut dire que 50 Nuances de gris a aussi contribué à mettre le cachet « valable » sur tout ça. Pourquoi notre époque compliquée, pas très attachante au fond, est-elle propice à un tel engouement ? Il y a plusieurs raisons : le kinbaku possède en soi tous les éléments érotiques, oniriques qui ramènent à la sexualité. Nous sommes en période de crise économique. La sexualité, c’est gratuit, c’est une valeur refuge. Deuxièmement : c’est facile à apprendre. Tu t’achètes une corde, même La Redoute en vend. Troisièmement, il y a le prétexte du fond culturel, les gens se rassurent en se disant qu’ils font un truc pas forcément sm, qui vient de loin, qui est zen, silencieux, méticuleux, lent. T’es forcé d’éteindre ton smartphone, de te concentrer pleinement sur une tâche. Ça correspond à une recherche en terme de détente, de développement personnel comme le yoga. Et puis il y a l’élément ultime : ça facilite les rencontres. Les aficionados se regroupent, ils sont souvent vegans et super mobiles. Ce sont de nouveaux hippies. Point d’orgue de Planète Kinbaku : le voyage au Japon où là-bas, la pratique est explicitement sexuelle. Pas question de développement personnel. Oui, le kinbaku s’y trouve dans le champ du porno, du dark mais aussi de l’humour en s’inspirant du théâtre traditionnel kabuki. Donc c’est très sulfureux. Le Japon est très macho, il y a des codes rigides. Les mecs n’ont pas une super opinion d’eux-mêmes en terme de virilité. La femme doit simuler la douleur, sinon l’homme n’a pas l’impression d’être puissant. Donc, c’est pratiqué dans des SM bars, des bars ouverts à tous, mais ils sont difficilement repérables dans la rue, il faut se faire inviter. Et puis, ce n’est pas évident d’en parler facilement avec les japonais même si tout le monde sait ce que c’est. Planète Kinbaku insiste sur l’importance du consentement, parce qu’une fois attaché, bah on se retrouve à la merci de l’autre ! Sauf qu’une des intervenantes, Calamity Steph parle du fait qu’il faut aller un peu au delà de la limite de la personne attachée… Là, nous ne sommes plus dans le consentement. C’est comme cela que les japonais envisagent le kinbaku. Ils vont au delà du consentement. Là-bas, il ne faut jamais perdre la face, cette pratique va créer une situation d’inconfort suffisante pour que les rictus, les émotions apparaissent, ce qui est très transgressif pour eux. Chez les occidentaux, ce n’est pas le cas, même s’il y a quand même des abus de la part d’attacheurs peu scrupuleux, il faut faire attention. (à la fin de l’interview la mise au point de Calamity Steph.) Dans Planète Kinbaku, beaucoup de filles s’attachent entre elles… Les nanas assument plus, j’ai été surpris à quel point elles affirment que ça titille leur sexualité. Les mecs eux, font semblants de ne pas adhérer, se censurent systématiquement. Ils sont encore sur l’idée qu’ils risquent de passer pour des salauds qui soumettent des filles. L’enjeu féministe se situe là, c’est comme pour la prostitution : certains vont dire que les prostituées sont à même de décider si elles sont libres ou pas et puis d’autres vont penser qu’une femme ne peut pas décider librement car elle est soumise aux diktats de la société patriarcale. Des gars, on en voit très peu se faire attacher. Dommage ! Ils n’aiment pas se montrer à l’image. Mais hors caméra, je vois de plus en plus de jeunes hommes entrer dans cet univers avec l’idée de se faire attacher, de lâcher le contrôle, ce qui va à l’encontre de leur éducation de garçon. C’est une génération plus égalitaire qui a moins peur de montrer sa fragilité, sa vulnérabilité. Assumer, cela permet de mieux vivre sa masculinité. Toi, tu n’as pas hésité, tu t’es fait ligoter. Un peu maso sur les bords Nathanaël ? Très sincèrement, ça ne m’a pas fait grand chose même si c’était agréable. Au Japon, il fallait sauter le pas sinon j’avais l’air un peu con. Les mecs de mon équipe n’ont pas voulu se dévouer, ils ont eu peur, donc j’y suis allé. C’est assez sympa, je n’ai pas regretté. La douleur est supportable, si la corde appuie sur un os, genre le tibia, ben ça fait mal, c’est normal. Finalement, tu te décontractes parce que tu peux te laisser aller au maximum, ton espace d’action étant restreint par les cordes. Il paraît que ça fait autant planer qu’un bon joint. C’est vrai ? L’endorphine, c’est pour les gens qui se font attacher fort, la tête en bas dans des positions douloureuses. Là oui, il y a un moment qui s’appelle le « rock space » où tu pars un peu. C’est très sympa aussi lorsqu’on t’enlève les contraintes. Puis à la fin, il y a le « care », quand l’attacheur ou l’attacheuse se fait pardonner, fait des bisous et des câlins à son modèle. Nous n’avons jamais été aussi libres de nos faits et gestes qu’à notre époque. C’est curieux quand même ce désir de s’aliéner à nouveau. Il y a un côté cocon, je m’abandonne dans un espace bien délimité. Tu trouves un petit bonheur rassurant face à un monde angoissant. Chez les plus jeunes, il y a l’idée de survie : faire plein de trucs avec juste une corde, c’est primitif et ça les sort des écrans. Dans notre société un peu paumée, c’est aussi un moyen de prendre un chemin assez branché, qui permet de survivre en donnant des cours, qui te garantit des amis, le gîte et le couvert un peu partout dans le monde où se trouvent ces communautés. C’est une vie refuge, une bulle tranquille non-clivante. Tourner un film avec des gens tout nus qui s’attachent, ça n’a pas du être simple. Non ? Il a fallu du temps pour gagner la confiance des intervenants, mais ce n’était pas une obsession. Ce sont d’abord devenus des potes pour la plupart. C’est toujours compliqué humainement quand tu filmes une activité où les personnes utilisent leur corps. Tu es à la merci des petites ou grosses envies, des non envies. Quelqu’un que tu dois filmer le lendemain à 9 heure du matin, peut au dernier moment dire non. On a eu des déplacements à l’étranger pour rien. Et plus, quand tu es dans des endroits où tu as plein de monde, il faut que même les gens que tu filmes en train de regarder une performance, soient d’accord. Ce n’est pas un film sur la belote, ce sont des pratiques que l’on ne peut pas forcément avouer à l’entourage, à la famille. Tu remarqueras qu’il n’y a aucun floutage. Donc gros travail de préparation.Pour visionner Planète Kinbaku (vous m’en direz des nouvelles), vous pouvez l’acheter à l’unité pour 4,90 €. Mais je vous conseille fortement l’offre spéciale à seulement 1€ le docu + accès pendant 3 mois à tous les contenus de Spicee.com, 170 documentaires et grands reportages, grâce au code promo : CORDES
C’est par ici, c’est parti !
Mise au point de l’attacheuse Calamity Steph : « Quand je parle d’aller au-delà de la limite, il s’agit bien évidemment d’explorer à deux dans un cadre défini avec mon partenaire et en aucun cas de pousser les limites sans accord explicite de celui-ci. En amont de la session, quand ce n’est pas par le biais d’un questionnaire écrit, je discute avec mon partenaire des envies et limites de chacun, des jeux à explorer et nous convenons d’un safeword. Cette étape, même en pratiquant du Kinbaku traditionnel est nécessaire car nous sommes en Occident et que moi-même, en tant qu’attacheuse, j’ai aussi des limites et qu’il m’arrive de refuser des demandes formulées par mes partenaires. »Témoignage de Daniel, il n’y a pas d’âge pour découvrir
INCROYABLE ! Merci Stéphanie ! Bel après-midi vraiment ! Suspendu je ne sais comment, j’en avais perdu le Nord ! Étrange, ce sentiment de bien être qui perdure après les séances… Une jeunesse qu’on croyait perdue à jamais… Ben non, elle est là, encore… Suspendue… Prête à jouer…
Workshop de Shibari « Révisions d’été » le 21 juillet à Aix/Marseille
EDIT le workshop est décalé au dimanche 22/7 / 1 place binôme restante
Le programme est conçu pour les personnes qui souhaitent démarrer une pratique du bondage traditionnel Japonais en sécurité.
Cette année, l’accent sera mis sur le travail au sol en alliant technique, esthétique et intention afin de donner à chacun des bases solides.
Chaque workshop sera précédé d’un cours d’initiation pour les personnes novices et désireuses de découvrir la pratique, seule ou en binôme.
♠ Cours d’initiation: 10h30-12h (15€/pers)
Contenu: histoire du Kinbaku, principe de sécurité physique et psychologique, nœuds de base
(Bien que préférable, il n’est pas nécessaire d’être en binôme pour l’initiation + prêt de cordes sur place)
♠ Workshop tous niveaux: 13h-17h (70€/couple)
Révisions d’été des principales patterns vues cette année
Pré-requis : maîtrise des singles et double column ties, la connaissance d’un TK est un +
Les objectifs seront de :
– revoir en détail les nœuds de base sur différentes parties du corps
– pratiquer les harnais de base du Kinbaku
– apprendre à positionner le corps avant de fixer son bondage
– comprendre la mécanique du corps
♠ Matériel nécessaire:
– 4 à 6 cordes minimum de jute de 8m de long / 6mm
Cordes Ogawa (jute) en vente sur place (à commander à l’avance ici calamitysteph@kinkyclub.fr)
– carnets de notes
♠ Info pratiques :
– Tenue souple et confortable pour chacun
– Merci d’arriver 10 min avant le début du workshop
– Possibilité de se changer sur place / Thé et café offerts / Cuisine équipée
♠ RESERVER VOTRE PLACE (4 places binôme)
https://www.weezevent.com/revisions-d-ete-workshop-de-kinbaku
Agenda des cours de shibari en région Aix-Marseille – Juillet 2018
Voici les dates de cours de shibari pour le mois de juillet 2018 en région Aix/Marseille.
Cours débutants semi privés
Ouverts à 4 binômes et sur réservation, c’est un cours à l’attention de ceux qui souhaitent progresser dans leur pratique du Kinbaku. Le format semi privé permet de garantir un cadre d’apprentissage et de pratique optimal pour chacun.
Objectifs
– gagner en fluidité (figures, manipulation des cordes, de l’attaché.e)
– travailler la triade: technique, esthétique, communication sur les figures de base du Kinbaku
– pour les niveaux plus avancés, appréhender la pose d’une ligne de suspension et le verrouillage de cette dernière
Thèmes & dates
04/7: Futomomo
11/7: TK Naka + 3e corde
18/7: Stappado
25/7 : Harnais de hanches
Des contenus transversaux seront abordés, ce cours étant aussi un temps d’échange et de discussion autour de la pratique.
Tarifs
40€/ binôme
!! Attention, nombre de places limités à 4 couples !!
https://www.weezevent.com/cours-semi-prive-avec-calamitysteph
Matériel à prendre
– tenue souple pour chacun
– set de 4 à 6 cordes en jute de 8m de long
– carnet de notes + appareil photo
Info pratiques
Possibilité de se changer sur place / Thé et café offerts / Cuisine équipée
Premier workshop international de Shibari à Marseille avec Subay Kinbaku en juillet 2017
Du Shibari à Marseille !
Juillet 2017: j’ai le plaisir d’organiser un workshop de shibari à Marseille. Je choisis de faire venir Subay Kinbaku. En effet, j’ai rencontré et hébergé cette attacheuse plus tôt dans l’année à Paris chez DirtyVonP.Un peu de tourisme
Cette fois ci c’est dans la région de Marseille que la jeune femme vient découvrir la France, le soleil et le chant des cigales. Le workshop de shibari à Marseille est précédé d’une excursion dans ma calanque préférée. Nous faisons de belles sessions de Kinbaku outdoor après un bon restaurant. L’occasion de se retrouver et discuter du workshop de shibari à Marseille. Une après-midi de détente et fous-rires pour cette citadine invétérée. Je la suspends face à la mer, à flanc de falaise en fin de journée tandis que DirtyVonP immortalise ce moment intense. Le lendemain, le workshop de shibari à Marseille démarre avec un brunch communautaire. Tous les participants apportent un plat à partager. De cette manière, nous avons le temps de découvrir notre invitée. Ceci est l’occasion d’échanger sur les différences culturelles dans la pratique au travers des ressentis de chacun.Un beau programme
L’importance de la communication entre les partenaires est à l’honneur et permet de faire la transition sur le programme de l’après-midi. En effet, celui ci porte sur des exercices de connexion à une corde. Suit un harnais TK dans le style traditionnel et enfin des exercices pour comprendre et expérimenter le semenawa. Le semenawa est l’art de la tourmente par les cordes. Ce terme est souvent galvaudé au profit de « faire mal à son partenaire ». Subay fait de belles démonstrations de connexion et d’intention avec sa partenaire du jour. Celle ci est vêtue d’un kimono léger pour l’occasion. Le focus est fait sur l’intention plutôt que la technique et chacun doit apprendre à sortir de sa zone de confort. Quel plaisir de la voir faire rougir et gêner sa partenaire. Ou encore de la manipuler aisément au sol avec des techniques de déplacement. Malgré son jeune âge, son recul et son expérience sont impressionnants ! En effet, ce premier workshop de shibari à Marseille d’envergure internationale marque l’esprit de tous les participants.Voyage au cœur de son féminin – 22 juillet à la Sainte Baume
Éloignons nous du bondage traditionnel et ne gardons que la corde. Cet instrument possède une symbolique forte sur le plan énergétique et émotionnel aussi je vous propose de l’utiliser durant cet atelier conçu pour les femmes en quête de connexion à leur féminité.
C’est une approche un peu particulière, qui n’a rien à voir avec ce que je propose habituellement en cours. Elle fait écho à une autre facette professionnelle que je mets moins en avant sur ce site, l’accompagnement dans le développement personnel qui est ma formation professionnelle initiale.
Cet atelier prendra place durant une journée entière dédiée au Féminin Sacré organisée par Stéphanie Shanti Bien Etre, une amie proche.
Dans mon atelier, après une méditation, nous engagerons nos 5 sens pour être pleinement conscientes du moment présent et explorer différentes sensations et émotions que peut générer une corde. Réconfortante, sensuelle, contraignante ou libératrice, chacune de vous pourra se connecter à elle-même et ressentir physiquement, émotionnellement, le contact de la corde.
Au travers de petits exercices individuels ou en binôme, nous verrons comment un instrument, une matière physique, peut incarner notre état émotionnel ou agir sur celui-ci et devenir l’expression de notre intention envers nous-même ou l’autre.
Le reste de la journée sera sous la tutelle de Stéphanie: en pratique un cercle de parole, des méditations, des rituels en lien avec la terre mère et l’eau, élément purificateur, de la danse intuitive pour s’abandonner au rythme de son cœur, des exercices centrés sur des approches corporelles, émotionnelles, mentales, énergétiques et d’autres surprises qui vous attendent …
Informations pratiques
Accueil 10h00
Départ 18h00
Participation journée complète 75€
Pique nique sorti du sac
Argile & huiles essentielles & cordes fournies
Des informations plus précises vous seront fournies à l’inscription
Contact
stephanie.nadji@gmail.com
tel 07.06.95.83.00
Lien de réservation ici